Lorsque l’on raconte l’histoire celtique, il est difficile de séparer la réalité du mythe. Nous ne savons pas précisément d’où viennent les Celtes, ni comment ils s’intègrent aux cultures indigènes qu’ils rencontrent. Il ne semble pas y avoir de trace archéologique claire ou continue de la migration ou de l’occupation celtique, et peu de consensus entre les spécialistes concernant la génétique et le langage celtiques. Comme de nombreuses sociétés tribales de la préhistoire, les anciens Celtes n’avaient aucune tradition d’histoire écrite. Au lieu de cela, l’histoire, les coutumes et les lois celtiques ont été transmises de génération en génération par le bouche à oreille.
Étymologie du mot « Celte ».
Les mots « Celte » et « Celtique » proviennent à l’origine du latin (celtus) et du grec (keltoi) et sont utilisés par les historiens pour désigner les peuples européens qui parlaient une langue celtique. De nos jours, le terme « celtique » est couramment utilisé en relation avec les langues et les cultures des « six nations celtiques ». Pour rappel ces 6 nations sont : la Bretagne, l’Irlande, l’Écosse, le Pays de Galles, les Cornouailles et l’île de Man, où quatre langues celtiques sont encore utilisées. Il s’agit du breton, du gaélique irlandais, du gaélique écossais et du gallois.
Histoire de la langue celtique.
L’Europe néolithique a développé un certain nombre de langues propres. C’est le cas du basque, de l’étrusque, du finnois et du hongrois. Cependant, à partir de 1000 avant notre ère, les Celtes qui avaient alors une grande envergure ont présenté leur langue indo-européenne à une grande variété de peuples à travers le continent. En conséquence, la langue celtique a été comprise même si elle n’a pas été adoptée comme langue. Il y avait alors deux formes de base de la langue celtique. Une version connue sous le nom de Q-Celtic, Goidelic ou le Gaelique Irlandais, peut-être originaire du néolithique le long des régions atlantiques de l’Europe occidentale, parlée en Irlande et à l’île de Man. Et une autre version connue sous le nom de P-Celtic, Brythonic ou « Gaulish », qui était parlée en Gaule, en Angleterre et en Écosse jusqu’à l’époque romaine.